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CIR, Témoignages clients FINTECH : PFLS INNOVE ET CONÇOIT DES BORNES INTERACTIVES DE PAIEMENT DE FACTURES POUR LES PARTICULIERS 19 octobre 2022

Paris, Septembre 2022 – Convaincue que le paiement en cash est un impératif social et éthique, PFLS, fondée en 1994 par Jean-François Vermont, conçoit, fabrique, installe et s’occupe de la maintenance de bornes interactives de paiement de factures.

En collaboration avec le cabinet NÉVA depuis 2007, PFLS bénéficie du CIR depuis plusieurs années pour accompagner ses projets de recherche & développement. Jean-François Vermont a accepté de partager sa vision du dispositif du Crédit Impôt Recherche et revient sur l’innovation la plus récente que ses équipes ont pu mettre en œuvre grâce à cette mesure de soutien.

« Le CIR est un dispositif qui nous sécurise et nous légitime, et l’expertise de NÉVA nous rassure complètement », explique Jean-François Vermont.

 

Pour quels types d’innovations le dispositif du CIR a pu soutenir les projets de PFLS ?

Ces dernières années, le CIR a pu soutenir nos projets de R&D, et dernièrement celui de concevoir un dispositif quasi finalisé nous permettant de collecter les billets déposés par nos clients à l’intérieur de nos bornes qui soit parfaitement compatible avec les méthodes particulièrement techniques et exigeantes de relève des convoyeurs de fonds.

 

À quels enjeux répondent les innovations de PFLS ?

  • Un enjeu technique

Le CIR a permis d’accompagner notre travail de recherche et de développement, pour répondre à un enjeu technique qui n’était pas solutionné par les technologies concurrentes : utiliser un sac réutilisable qui corresponde aux exigences des convoyeurs de fonds et de nos clients facturiers, obtenir un coût complet de collecte du cash qui se rapproche des coûts bancaires tout en améliorant le bilan carbone et plastique de la chaine de collecte.

Tout notre effort de R&D a donc porté sur la révision des technologies et des process. Nous avons travaillé pour atteindre une baisse du coût collecte-cash, mécanique qui nécessite beaucoup d’interventions humaines ; et parvenu, par exemple, à supprimer la fonction de dabiste et à valoriser la fonction des convoyeurs de fonds.

Finalement, les enjeux autour de notre innovation se sont multipliés.

  • Un enjeu social

Tout d’abord, notre innovation a répondu à un enjeu social permettant à ceux qui ne disposent ni de carte bancaire ni de chèque de pouvoir payer leur facture en espèces. Nos solutions respectent la culture paiement de leurs clients, notamment ceux qui veulent contrôler leur budget et ne pas tomber dans le surendettement grâce au contrôle de toutes les dépenses par les espèces.

Il ne faut pas se méprendre, il existe encore cette réalité : un certain nombre de ceux qui reçoivent leurs revenus sociaux – le minimum vieillesse, le RSA, les allocations chômage, etc.-, se rendent à la Poste en début de mois pour retirer en une fois cet argent. Les plus avisés le mettent ensuite dans des petites enveloppes à thèmes (loyer ; facture téléphone ; assurance auto ; cantine scolaire ; etc.) ; et c’est comme ça qu’ils respectent leur budget.

Toutes les études et toutes les associations d’aide à l’inclusion rappellent l’impératif social de rester aux côtés de ceux qui souhaitent demeurer dans le monde des espèces en les accompagnant et en leur proposant des solutions pour payer leurs factures, hors du tout digital qui leur coûte très cher au moindre faux pas.

  • Un enjeu éthique

Notre innovation répond à un enjeu éthique. Nous avons bien conscience de l’image controversée de l’argent liquide associée au trafic et pourtant, il n’existe pas de technologies aujourd’hui autres que les espèces pour protéger les populations fragiles du surendettement, et nos enquêtes et les études montrent que les personnes concernées n’ont rien à voir avec des activités illégales.

  • Un enjeu politique

Notre innovation répond à un enjeu politique. Elle défend les citoyens engagés dans la vie qui réclament le droit de débourser leur argent sans que cela puisse être une source de contrôle et qui souhaite que l’anonymat de leurs transactions soient préservé.

La montée des autoritarismes nous rappelle la facilité avec laquelle certains états brident leurs citoyens dans leurs choix d’achats culturels, de voyage… par la connaissance de leurs transactions de paiement. Ce qui n’empêche pas, bien évidemment, la lutte contre les activités illégales.

  • Un enjeu de résilience

Notre innovation répond à un enjeu de résilience. En cas de dysfonctionnement informatique, de catastrophe naturelle, de crises financières aigues, les espèces sont le seul moyen pour permettre les transactions économiques, quand tout est bloqué techniquement ou réglementairement.

Rappelons-nous que certains de nos voisins européens ont connu de graves crises de leurs secteurs bancaires (Grèce, Chypre, Islande, Irlande…). En France, si tout le monde est persuadé qu’il n’y aura pas de problème sur le budget national, sur la solidité des banques, que tout est fait pour qu’il n’y ait aucune difficulté, que les retraites seront toujours versées, que la sécurité sociale fonctionnera toujours, etc, pas d’inquiétude ; mais pour ceux qui ont un doute, alors une épargne en cash devient une façon de se rendre résiliant face à l’incertitude. Selon une étude des Banques Centrales Européennes, 80% des billets de banque sont thésaurisés.

  • Un enjeu environnemental

Notre innovation a également répondu à un enjeu environnemental : celui de trouver un système de sac écologique (RSE) à usage multiple en protection absolue, tout en répondant aux contraintes de transports dans une valise aux dimensions spécifiques. Ce défi a permis de participer à l’effort collectif pour la diminution de la consommation plastique en créant un sac de collectes de billets en tissus à usage multiple, qui pouvait se réutiliser. Ce que nous avons réussi !

Nous sommes ainsi parvenus à proposer une innovation qui limite les déchets plastiques ; déchets qui comme nous le savons, polluent largement les océans et le corps humain.

 

Comment le Crédit Impôt Recherche a participé au développement de PFLS ? Quels ont été ses avantages ?

Nous pouvons l’affirmer : nous n’aurions pas développé nos projets de R&D sans le dispositif du Crédit Impôt Recherche. Nous ne disposons pas d’une image de marque forte, nous communiquons très peu, aussi, c’est uniquement par les résultats tangibles de notre R&D que nous pouvons séduire nos clients et nous différencier de nos concurrents.

Le CIR nous permet d’attirer nos prospects par notre innovation, sans qu’ils aient besoin de la financer à 100%. C’est un système qui nous semble cohérent car notre R&D financée par l’impôt, qui lui-même est prélevé sur l’ensemble des acteurs économiques, va se diffuser : elle servira, au-delà de nos clients, à l’ensemble du marché et de la population.

Le CIR nous permet également d’être dans une dynamique d’innovation en ayant la capacité de créer une nouvelle innovation tous les 18 mois. Cela nous rend tonique ! Autrement, nous ne serions pas dans la même énergie sur les décisions d’investissement, le dispositif nous sécurise et nous légitime.

 

Que pouvez-vous nous dire de votre collaboration avec NÉVA ? Quelle vision du CIR avez-vous ?

Nous sommes ravis de collaborer avec NÉVA depuis 2007 !

Sans le travail rigoureux du cabinet, il nous serait impossible et trop compliqué de faire notre demande de CIR. Nous ne pourrions pas structurer notre dossier seuls, nous commettrions trop d’impairs dans la présentation de notre projet. Le cabinet nous apporte son expertise et son soutien pour mettre en place les bonnes pratiques et les conditions optimales pour l’obtention de notre CIR. Le travail de NÉVA nous rassure complètement.

Concernant ma vision du CIR, en perspective, je suis tout à fait favorable pour que le système soit modernisé mais je déplore que cette modernisation entame le dispositif lui-même. Il est bien normal que le CIR évolue et que des contrôles soient mis en place mais je regrette que l’administration soit parfois trop suspicieuse et que le calcul soit moins favorable, année après année.

Les discussions autour du CIR sont trop souvent accompagnées d’une vision étriquée de ce qui correspond à une vraie innovation sociale, organisationnelle et technologique, reposant sur des développements expérimentaux complexes. N’oublions pas que la R&D sur laquelle elle repose n’est pas seulement une prouesse technique, mais est un changement qui se diffuse dans le temps et ce temps pour convaincre toute la chaîne de l’exploiter n’est lui, pas financé.

 

Diriez-vous que le CIR est devenu un appui incontournable dans votre capacité de R&D et votre aptitude à financer vos projets ?

Oui tout à fait, comme nous venons de l’évoquer. Mais je considère qu’il devient nécessaire d’anticiper l’éventuelle réduction des sommes allouées par l’administration et que l’on se pose la question de trouver d’autres moyens de financer nos projets : en marquant une pause ? en dégageant une meilleure rentabilité ? en développant des nouveaux modèles d’affaires avec nos clients ? ; cela me paraît certain qu’il faut l’envisager. Je regrette que l’évolution des discussions autour du CIR n’aillent pas dans le bon sens et nous devons trouver un moyen de remédier à cette insécurité.

 


À propos de PFLS

PFLS, créée en 1994, est une société de conseil et de réalisation en qualité de l’accueil client, développement et soutien de la relation client.

PFLS organise son activité autour de 3 composantes principales : Pôle internet, Pôle études, conseil et formation et Pôle bornes interactives.

PFLS compte parmi ses principaux partenaires : Orange Caraïbes, Société HLM La Réunion, Digicel Antilles, HLM Strasbourg, Plurial (HLM Reims), Confluence Habitat (Yonne), EDF Guadeloupe…).

 


À propos de NÉVA

Fondé en 1995, NÉVA est un des plus anciens cabinets dédiés à la mise en œuvre du Crédit Impôt Recherche (CIR), du Crédit Impôt Innovation (CII) et du statut des Jeunes Entreprises Innovantes (JEI).

Cabinet à taille humaine, NÉVA assoit son succès sur l’expérience de son fondateur, qui s’implique personnellement, aujourd’hui encore, auprès de chaque client, et sur la pluridisciplinarité de son équipe de professionnels très expérimentés : consultants scientifiques, experts-comptables, avocats fiscalistes, avocats en droit social, etc.